Publié par : blogtourafrique | 2009/05/12

ZA

Afrique du Sud nom féminin, en anglais South Africa
État occupant l’extrémité méridionale de l’Afrique
Superficie : 1 221 000 km2
Nombre d’habitants : 48 577 000
Nom des habitants : Sud-Africains
Capitales : Pretoria (siège du gouvernement) et Le Cap (siège du Parlement)
Langues : afrikaans, anglais, ndebele, pedi, sotho, swati, tsonga, tswana, venda, xhosa et zoulou
Monnaie : rand.
Le pays est formé de 9 provinces : Cap-Est, Cap-Nord, Cap-Ouest, État libre, Gauteng, Kwazulu-Natal, Limpopo, Mpumalanga, Nord-Ouest.

C’est sous l’imposante présence de Table Mountain derrière nous…

C'est la joie et c'est aussi la fin.

C'est la joie et c'est aussi la fin.

que le dernier droit de notre périple de quatre mois s’est terminé. Un soleil d’hiver sur Cape Town, une météo idyllique pour cette finale. Un trajet de 12 000 km, si l’on y inclut les déplacements jours de congé et les mauvais virages. Je ne veux surtout pas pavoiser, mais ce fut très difficile physiquement et mentalement. J’ai toujours affirmé que les longues distances à vélo c’est dans la tête que ça se passe et en rétrospective, c’est plus vrai que jamais.

Au fil d’arrivé sur les planches du port de Cape Town (Kaapstad), la fanfare, le maire et les consuls de tous les pays représentés par les participants cyclistes, nous accueillaient pour souligner notre détermination, notre patience et nos muscles endoloris. Quelques bières après les discours d’usage et nos jambes sous le poids de nos derniers kilomètres se sont finalement reposées pour quelques heures avant notre souper dans un restaurant très populaire du Cap (Marco’s African pour les intéressés). Toujours est-il que le lendemain matin, des mines aux têtes endolories défilaient au déjeuner, sans doute le bon vin de la région de Stellenbosch y était en cause.

La région du Cap fourmille d’endroits à voir et un arrêt sur certains est un incontournable. La pointe du Cap, Table Mountain, Bo-Kaap, False Bay et tous les autres que je dois vous cacher les noms, sinon plus rien ne sera découverte. Venez voir c’est beaucoup mieux que la Floride.

Quelques photos de Cape Town et des alentours

Notre dernier matin

Le matin de notre dernière journée à vélo

Le Cap sous le soleil de 18 h

Le Cap sous le soleil couchant

Le site de notre dernier camping

Le site de notre dernier camping

En septembre ou octobre l’an prochain, j’organise un voyage photos en Afrique du sud et en Namibie de trois semaines, les grandes lignes sont tracées pour y inclure un Safari dans un parc qui reste à déterminer et les dunes de Sossusvlei y seront au programme. Si ça titille le photographe en vous, faites-moi parvenir un courriel d.korivo@gmail.com. Je prends 8 ou 9 personnes et je donnerai des ateliers photoshop après nos journées de prises de vues. Les coûts se situent aux alentours 3500$,dodos et transport et les jours hôtels le petit déjeûner est inclus. Billet d’avion non compris (environ 1400$)

Je regarde vers Cape Point sur Table Mountain

Je regarde vers Cape Point sur Table Mountain

Publié par : blogtourafrique | 2009/04/18

Le Botswana & la Namibie

Botswana nom masculin, anciennement Bechuanaland
État d’Afrique australe
Superficie : 570 000 km2
Nombre d’habitants : 1 882 000
Nom des habitants : Botswanais
Capitale : Gaborone
Langue : anglais
Monnaie : pula.

Je saisis ce moment sur l’autobus qui m’amène sur Swakopmund depuis Windhoek en Namibie. Je ne roule pas pour les cinq prochains jours puisqu’il ne fallait absolument pas manquer la Skeleton Coast en Namibie. Mais avant de parler de ceci un tour d’horizon du Botswana.

Un petit matin frisquet d'avril au Botswana

Un petit matin frisquet d

Nous avons dépensé de nombreuses calories au Botswana, les distances y étaient assez longues (rien sous les 150 km et la dernière journée un gros 207 km par une chaleur d’automne). C’est un magnifique pays, parsemé de savanes avec des graminés partout. Le Kalahari y occupe 85 % de sa superficie. C’est aussi le pays des éléphants dont la population frise les 200 000 têtes.

Voici un éléphant capturé au Lumix sur le bord de la rivière Zambie qui pénètre profondément en territoire botswanais. Malheurement la qualité reflète les jouets points and shoots. Pour faire ce genre de photos, faut partir avec un 400mm f:2.8 tant qu’à faire.

Un gros éléphant qui se lavait dans la rivière Zambie

Un gros éléphant qui se lavait dans la rivière Zambie

Il ne faut surtout pas oublier le petit coin très cher des gens riches et célèbre le delta de l’Okavango.

Une petite partie du delta de l'Okavango vue des airs.

Une petite partie du delta de l

On peut y dépenser de 200 $ à 2000 par jour et cette surenchère n’y est possible que par les prix exorbitants que les biens nantis de cette planète sont prêts à payer pour satisfaire leur petit nombril. On peut être riche et avoir encore du bon sens ?

Beaucoup de Safaris émanent du Bostwana et ce marché lucratif est partagé par le Kenya, la Tanzanie, l’Afrique du Sud et non le moindre le Botswana. Le gouvernement mise énormément sur l’écotourisme et les dividendes commencent à rentrer dans la petite caisse. Le Botswana est le pays d’Afrique le plus riche avec un revenu par personne de près de 15 000 $. Ils semblent avoir tiré leçon de leurs voisins qui ont appauvri leur capital faunique par des chasses et en fermant les yeux sur le braconnage industriel.

Depuis le 2em étage de mon autobus climatisé nous approchons de la mer et le spectacle est à la hauteur de mes attentes. Je crois que je vais virer dingue avec mon petit jouet Lumix.

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Namibie nom féminin
État d’Afrique australe, sur l’Atlantique
Superficie : 825 000 km2
Nombre d’habitants : 2 074 000
Nom des habitants : Namibiens
Capitale : Windhoek
Langue : anglais
Monnaies : rand et dollar namibien.

■ GÉOGRAPHIE
Formée principalement de hauts plateaux arides dominant un littoral désertique (localement animé par la pêche), la Namibie a un sous-sol riche (diamants et uranium, bases des exportations). Elle est peuplée surtout de Bantous (Ovambo) vivant essentiellement de l’élevage.

Un copain cycliste sur une route de Namibie

Un copain cycliste sur une route de Namibie

maj/25 avril
La côte des squelettes est inaccessible par le commun des mortels que par la voie des airs au prix de 1200 $ US / hr et en cessna par dessus le marché. Je vous parlais de la surenchère des fortunés, en voici un exemple. Je me replie sur un autre endroit celui-là plus accessible. Les dunes de sable de Sossusvlei, depuis le temps que je veux voir des dunes je vais en voir des vrais.

 

Sossusvlei Namibie

Sossusvlei Namibie


Deadvlei Namibie

Deadvlei Namibie


Sur le site de Sossusvlei

Sur le site de Sossusvlei


Accrochée

Accrochée

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Sossusvlei

Sossusvlei

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Publié par : blogtourafrique | 2009/04/07

La Zambie

Zambie nom féminin, en anglais Zambia
État d’Afrique australe
Superficie : 746 000 km2
Nombre d’habitants : 11 922 000
Nom des habitants : Zambiens
Capitale : Lusaka
Langue : anglais
Monnaie : kwacha.

Salut mes amis, je suis à Lusaka en Zambie et je profite d’un repos d’une journée avant de retomber sur la moulinette. Cette section s’avère plus coriace que prévue et il en reste encore pour quatre jours. On se rend sur le bord des chutes Victoria pour un repos (encore) de deux jours cette fois-ci. Faudra attendre ce moment pour voir mes photos.

<p>La Zambie est le 3em plus gros producteur de cuivre au monde, il vas sans dire que lorsque le prix du cuivre as dégringolé dans les années 90, l’économie Zambienne s’est retrouvée en crise puisque la diversification des richesses n’était pas  à l’ordre du jour. Dans les bonnes années il y avait parité avec le dollar US mais aujourd’hui pour un dollar vous avez 5500 kwacha</p>

Bon me voici à Livingstone sur les bords du lac Victoria au sommet de LA chute et je dois avouer le bruit l’embrun, les couleurs, et me voici en parfaite harmonie avec toute cette scène. J’avais entendu parler que l’arc-en-ciel se produisait la nuit au clair de lune. Bon, phénomène inusité et inhabituel, voici le résultat avec ma petite bébelle un petit trépied et du flashlight painting. Imaginez le résultat au 5D avec un trépied .

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Arc-en-ciel de lune

Arc-en-ciel de lune

Le haut des chutes Victoria

Le haut des chutes Victoria

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Voici quelques autres photos de Zambiens sur ma route.

Le gardiennage commence tôt en Afrique.

Le gardiennage commence tôt en Afrique.

Une poupée Zambienne

Une poupée Zambienne

Publié par : blogtourafrique | 2009/03/29

Le Malawi

Malawi nom masculin, anciennement Nyassaland
État d’Afrique orientale
Superficie : 118 000 km2
Nombre d’habitants : 13 925 000
Nom des habitants : Malawites
Capitale : Lilongwe
Ville principale : Blantyre
Langues : officielle anglais, nationale chichewa
Monnaie : kwacha.

Fenestre sur le grand lac Malawi

Fenestre sur le grand lac Malawi

Le Malawi c’est avant tout son grand lac de l’Afrique orientale, à l’ouest du Mozambique; 30 800 km2. Ça fait environ 600 km le long et 50 km de large. La profondeur maximale y descend à 705 M ce qui est appréciable et à cette profondeur,  il y fait noir depuis longtemps et les monstres des lieux peuvent y dormir en paix.

Toutes bonnes choses ne venant pas seules, c’est aussi le lac ou l’on peut y attraper la bilharziose et je vous laisse la définition du Petit Larousse : Infection parasitaire due aux bilharzies, atteignant l’intestin, le rectum, le foie ou l’appareil urinaire.
SYNONYME : schistosomiase.Copyright (©) Larousse 2008

Toute cette eau qui vous regarde à 30 C. Mais c’est vraiment un lac MAGNIFIQUE entouré des monts Livingstone en l’honneur de celui qui découvrit cette région au début du siècle. Il prend la couleur du ciel et les vagues peuvent vous étonner par leur vigueur.

Nous avons commencé à l’arpenter sur nos petits vélos et par un malheureux hasard des choses, un pont emporté par des crues inhabituelles nous as forcé sur un plan B et le tour du lac s’est terminé en queue de poisson (que j’aime donc ces clichés) par les montagnes, route empruntée pour nous rendre vers la capitale de Lilongwe. En empruntant cette route, nous aurons raccourci d’une journée le tour d’Afrique et allongé d’une autre le congé sur Lilongwe. Ce petit congé bien mérité tombe à point après ces dénivelés de fous dans les montagnes malawites.

Depuis notre arrivée sur Lilongwe il pleut des cordes et dire que depuis deux semaines avant notre séjour pas une goutte d’eau. Faut dire que le sud de l’Afrique est aux prises avec des inondations records en Zambie au Bostwana en Namibie et que si ça ne sèche pas bientôt,  je ne sais pas par où notre joyeuse bande de lurons va passer pour se rendre en Afrique du Sud.

Village de pêcheur sur le lac Malawi

Village de pêcheur sur le lac Malawi

Après-demain la Zambie et direction les chutes Victoria et si j’en crois les indices, il y a de l’eau dans la rivière.

Publié par : blogtourafrique | 2009/03/21

J’oubliais …jambo, La Tanzanie

Tanzanie nom féminin
État d’Afrique orientale, sur l’océan Indien.
Superficie : 940 000 km2
Nombre d’habitants : 40 454 000
Nom des habitants : Tanzaniens
Capitale : Dar es-Salaam (Dodoma étant la capitale désignée)
Langues : swahili et anglais
Monnaie : shilling tanzanien.

Fier Massaï et son troupeau de boeuf.

Fier Massaï et son troupeau de boeuf.

L’espérance de vie moyenne y est de 51 ans.
religion : à ma grande surprise 30 % de chrétiens et 35 % de musulmans. La région de Zanzibar est à plus de 99 % musulmane. Le SIDA fait ses ravages et 9 % de la population en est atteinte (statistiques de 2003). Les ONG sont beaucoup plus généreuses sur le pourcentage officiel de 9 %.

La Tanzanie,  c’est un de mes coups de coeur. Le pays est tout à fait magnifique et relativement montagneux.

Il y a aussi des montagnes.

Il y a aussi des montagnes.

Elle abrite aussi le mont Kilimandjaro que je ne peux vous montrer puisque nous sommes passés à plusieurs kilomètres de celui-ci et avec le mont Kenya, ces deux endroits ont les sommets les plus hauts d’Afrique. Les glaciers qui y subsistent encore fondent avec une vitesse grande V et dans 10 ans plus aucune trace de glacier n’y subsistera. La Tanzanie c’est aussi ces gens sympathiques et chaleureux qui parlent le swahili et dont les femmes se vêtent de magnifiques foulards aux couleurs criardes, mais sont très difficiles à photographier. En voici une que j’ai croquée sur le bord de la route.p1010325_b-640x480

Pour moi la Tanzanie c’est aussi 650 km de routes de terre et de pierre que nous avons franchies en 6 jours.Voici quelques échantillons de ces superbes autoroutes à deux voies.

Autoroute à 2 voies rapides et bretelle d'accès

Autoroute à 2 voies rapides et bretelle d'accès

Voici des Baobabs et je vous en offre même un mastodonte prélevé sur le bord de route.  Remarquez nos 2 bicyclettes qui font environ 12 pieds. L’écorce ressemble à du cuir et c’est dur comme de la pierre. Ce sont des arbres impressionnants et le fruit est comestible.

Un baobab de taille respectable

Un baobab de taille respectable

maj du 24 mars

La Tanzanie c’est déjà terminé puisque nous avons franchi sa frontière sud avec le Malawi ce midi. Les derniers jours se sont terminés avec des orages presque quotidiens et ô bonheur, seulement une seule fois sur la route en fin de journée. Voici un départ matinal dans un épais brouillard : humidité 100 %

Dans l'humidité du matin

Dans l'humidité du matin

Tanzaniennes et la corvée de l'épicerie

Tanzaniennes et la corvée de l'épicerie

Des tournesols qui nous épient

Des tournesols qui nous épient

La Tanzanie c’est aussi la fin de parcours de Paul un américain blessé au coude lors d’une chute avec une mauvaise fracture et une hémorragie. Il fut évacué aux É.-U. dès le lendemain. Werner lui s’est fait frappé par un semi-remorque sur le côté droit et lui aussi fut évacué vers l’Allemagne dès le lendemain. De multiples fractures au bras et au coude et lui aussi avec une hémorragie. Pour la petite histoire, le semi-remorque ne s’est même pas arrêté. Les délits de fuites sont fréquents ici.

Prochaine étape le Malawi.

Publié par : blogtourafrique | 2009/03/01

Barak Obama

Tous les Kenyans le vénèrent et l’on ne peut lui imputer aucune faute. Il règne au Kenya cette ferveur pro américaine qui leur assure la protection de Big Brother.

Le pays est relié par cette route qui se nomme la Trans Kenyan Highway, titre bien ronflant pour ceci.

La Trans Kenyan Highway... Plus désolé que ça et tu meurs

La Trans Kenyan Highway... Plus désolé que ça et tu meurs

C’est pas une route c’est tout simplement un terrain d’exercice pour 4X4 et autres bidules du genre. Faut traverser ça en vélo, imaginez. C’est comme un massage de prostate effectué au marteau piqueur. Chaque pied est parsemé de trous, de roches qui répondent à plus gros que 0 3/4, de sable et les chutes furent nombreuses et douloureuses.

Au grand bonheur de tous, la troisième journée réputée chaude fut rafraîchie par des nuages et le soir venu, des averses transformèrent toute cette belle terre crevassée en un bourbier collant et crasseux,  là c’était moins drôle.

La tempête approche

La tempête approche

Le milieu de ce chemin de croix à deux stations, s’arrête à Marsabit un volcan avec 1000 m de dénivelé et qui de par son altitude s’arrache au désert et devient forêt tropicale avec ses arbres magnifiques une végétation vraiment étonnante des babouins partout des hyènes qui vous glacent lorsque leur hurlement se fait entendre et phénomène inusité pour la période de l’année la pluie pendant notre séjour.
Nous naviguons dans les alentours de Nairobi que nous atteindrons dans quelques jours et nous exercerons une journée de repos toujours bien méritée. Le mont Kenya que vous voyez à peine sur ce cliché fait partie d’une région ou l’agriculture est pratiquée sur une grande échelle et c’est la première fois que je le remarque ici en Afrique.

Le Mt Kenya tôt le matin

Le Mt Kenya tôt le matin

Plaine Kenyane

Plaine Kenyane


Champ de Tournesol

Champ de Tournesol

Pour les amoureux de la montagne, je prends tous les renseignements possibles pour pouvoir venir grimper cette magnifique bosse de 5200 m. Elle est vraiment magnifique et tous les touristes la boudent, ce n’est pas la plus haute. En effet, elle est décoiffée par le mont Kilimandjaro par quelques centaines de mètres, mais tellement plus intéressant. La présence de Britanniques est très évidente ici au Kenya et le lègue de leurs coutumes et de leurs façons de faire est très imprégné dans la culture Kenyane. Imaginez un des plus grands producteurs de café au monde qui sert des sachets de Nescafé instant dans les restaurants, faut le faire. Ici c’est le thé.

Cheminé d'aération sur une termitière géante

Cheminé d'aération sur une termitière géante


Femme agée de la tribut des Samburu

Femme agée de la tribut des Samburu


Petites chèvres cherchant de l'ombre

Petites chèvres cherchant de l'ombre


Lors d'une journée sur le camion avec mes amis indisposés.

Lors d'une journée sur le camion avec mes amis indisposés.

C’est demain la parade pour Nairobi, grande ville où tous les voleurs sont aux aguets pour détrousser ces gros touristes pleins d’argent et ma foi si vous ne faites pas attention ça pourrait bien arriver. Je vais essayer de me concentrer.

Publié par : blogtourafrique | 2009/02/28

Éthiopie la fin

Ça s’est achevé un après-midi chaud et sec après une longue cavale de vélo sur pavé frappé, on aurait dit, par des obus de 105 mm. Souvent les routes sont  asphalthés  par des lilliputiens avec des petites cuillères remplies de bitumes qu’ils ont oublié d’aplatir. Ce furent des étapes ardues et très montagneuses. Des milliers de mètres de dénivelés et au total des kilos de graisse en moins. Le Kenya est à nos portes avec ses promesses de climat équatorial ses forêts luxuriantes et toutes les autres choses à découvrir. Je vous en reparle, mais avant de se l’offrir il faut se payer le fameux passage obligé du désert Kaisut au Nord du Kenya. Un défi de taille et sans pitié. À bientôt.

Petite Éthiopienne croquée près de la frontière

Petite Éthiopienne croquée près de la frontière

Publié par : blogtourafrique | 2009/02/15

Ethiopie en vrac

Ça y est, le Soudan est terminé. Je ne vous casserai pas les pieds avec les 2 derniers jours au Soudan qui se sont avérés très exigeants sur le plan physique. En effet, des vents latéraux à 40 km/h constants ont vite sapé nos énergies et 300 km de ça c’est déjà trop. Arrivé en Éthiopie, début d’après-midi, un nouveau choc culturel, des gens partout partout. Population 75M d’habitants, taux de fertilité de 5 enfants par femme. Rendu à ce taux ce ne sont plus des femmes, mais des femelles pour la reproduction et leur statut familial se situe probablement juste en avant celui du chien.

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Soudanaises et leur fardeau

Toutes les besognes familiales difficiles, la préparation des repas, courir l’eau qui est souvent polluée, trouver le bois pour la cuisson, élever aussi les enfants fait partie de la tâche d’être une femme génitrice en Éthiopie.
Depuis quelques jours que nous voyons tous ces Éthiopiens, j’affirme selon mes goûts personnels que les Éthiopiennes sont les plus jolies au monde (dans les mondes que je connais, je devrais dire). Minces élancées des traits très fins et cette opinion est partagée. J’essaierai de vous fournir quelques photos en temps et lieux, mais croyez-moi elles sont carrément belles, 70 % d’entre elles

Habitation Éthiopienne standard

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Nul besoin de répéter que la pauvreté est présente partout et je ne comprends pas comment ces pauvres gens vont s’en sortir. Mais sortir de quoi au juste…

Les routes puisqu’il faut aussi en parler font partie des plus difficiles du périple jusqu’à ce que l’on se heurte sur Table Montain à Cape Town. Celle d’hier un petit 100 km était la troisième en difficulté et celle d’aujourd’hui un autre petit 100 km la deuxième sur notre échelle de souffrance (que je n’ai pas faite d’ailleurs). La pire de toutes se retrouve au Kenya (dans 25 jours environ) Le relief dans la partie nord de ce pays est très montagneux et la verdure est au rendez-vous, des oiseaux magnifiques, des babouins, et le lot habituel d’ânes et de chèvres fait partie du décor. La chaleur s’est aussi calmée (youppie) et je ne peux que m’en réjouir. La chose qui me manque le plus après Danielle c’est de l’équipement photo avec un 400mm, il ne faut pas venir en Afrique sans un SLR point à la ligne. Le potentiel photo est énorme, mais la poussière est tellement omniprésente qu’il faudrait une gestion rigoureuse ou des valises antie-poussière. Il y a aussi le poids qui est non négligeable parmis les moins. Je suis tout simplement frustré de ne pas regarder dans un viseur 100% et ces petits appareils bridge vous frustrent plus qu’autres choses. Toutes ces photos manquées.

Dommage elle n’est pas au foyer

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Ci-haut toutes des photos de l’Ethiopie

Un petit résumé depuis le dernier repos à Gondar. Le groupe s’est dirigé vers Bahir quelque chose sur le bord du lac Tana ou nous avons eu un repos de 24 heures bien mérité. Une petite soirée avec le groupe dans notre village nomade s’est terminée à 20h après une bière. Voilà l’étendue de notre fatigue. Une bonne fatigue par contre. Quelques emplettes le lendemain où je me suis procuré quelques accessoires, des foulards, une couverture de cowboy dont les éthiopiens se vêtent pour supporter le froid de l’altitude.
Le fait marquant de la dernière semaine après Bahir quelque chose c’est bien la remontée des gorges du Nil en time trial. Après une journée de 60 km, le dernier 20 était pour le trial de 1500m sur une distance de 10 km. Donc 10 km en descente avec les freins collés sur les jantes (ça descend en maudit 1000 m sur 10). Bon, ce time trial en bas il décolle avec une température sur le bord du Nil Bleu de 39C. Aussitôt le premier coin viré le mercure atteint dans la petite cuvette 43,5 C sur mon ordinateur. Le vent inexistant les premières 30 minutes. Alors, je me hisse tout là haut à 1200m de peine et de misère avec une pente moyenne de 12% avec une pointe de 17% en bas at de 18% en haut. Les camions vous lancent leurs échappements de suie et de monoxyde en plein visage juste pour nous encourager. Après 2h26min de ce traitement j’arrive en vie et heureux de laisser le bitume derrière moi et de savourer une bonne bière froide. Pas celle du vainqueur, mais le 2em meilleur temps (pour mon groupe d’âge).Faut dire que ce groupe est très petit de là ma chance. Bon assez pour les exploits et je m’aperçois que le lendemain mes muscles sont pleins d’acide lactique et je souffre péniblement dès le départ. Juste une petite côte de 2% et je suis à bout de souffle, prêt à exploser. Ça me fait regretter mes exploits de la veille et le retour à une sagesse est de mise, promis.
La semaine se déroule sur une magnifique route pavée (plus belle que chez nous), mais avec des montées toute la semaine. Au-delà de 1000 m chaque jour. Finalement, Addis-Abeba nous apparaît un refuge pour nous protéger de toutes ces collines qui n’en finissent plus d’apparaître à tous les tournants. Faut dire que pour se rendre au Kenya il faut traverser toutes les montagnes de l’Éthiopie, encore 7 jours et ça se calme un peu.
Je m’efforce de prendre le plus de clichés possible pour vous présenter ce magnifique pays aux vallons verdoyants et cette faune fascinante. Des oiseaux aux couleurs Sico sillonnent le ciel et nous surprennent de leurs bruits aussi variés qu’inconnus.

À bientôt.

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Publié par : blogtourafrique | 2009/01/29

Soudan prise 2

Me revoici à vous parler des Soudanais.p1000778-640x480 Je crois que ceux-ci sont  des Africains  honnêtes, sympathiques (à part ceux qui ont leur carte de membre d’Al Quaida) et pas voleur pour 5 sous. Ceux de l’autre côté du Nil par contre, je ne taris pas de mots pour d’écrire leur comportement agressif, profiteur, escrocs, magouilleurs, des gens très désagréables dans le livre de ma petite vie. Ce n’est plus une destination possible pour moi c’est certain et ils peuvent garder Toutankhamon bien caché,  je ne veux plus le voir. Faudrait que le ministère du Tourisme de l’Égypte mette de l’ordre sur tout le commerce des grandes villes touristiques pour mettre au pas tous ces escrocs lâchés lousses dans les rues. Chez nous des permis ça existe.

Je reviens au Soudan. Nous amorçons notre troisième journée sur route pavée demain matin et après cela il nous reste la journée de jeudi ou nous arrivons à Khartoum. Des journées sans histoire et très chaudes puisque nous roulons dans le désert du Sahara depuis Dongola et vers 13 h le mercure pète le 41C depuis 2 jours et nous sommes en hiver ici. Oui il reste encore 3 heures à rouler, ça chauffe de partout, je vous assure. Je dois rendre à Specialized la palme pour les vélos solides après avoir brassé dans la planche à laver sur les  300km  des premiers jours. Bon il reste quelques milliers de km à faire, mais je crois qu’il tiendra le coup. Bonne nuit et à demain.

Tout près du campement il y avait ceci. C’est le squelette d’un chameau et des dizaines de ces bestioles sont dispersées sur les bords de la route avec des vaches des ânes et d’autres affaires que je ne connais pas.

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bon ce n’est pas tellement sympathiques, mais quand nous avons demandé à un Soudanais pourquoi la réponse fut ceci. Le désert va s’en occuper. TOUS les déchets domestiques ne sont pas enterrés, mais tout simplement envoyés dans le sable. Alors, imaginez les abords des routes et les alentours des villages, c’est carrément le moyen âge de la poubelle. Par contre, j’ai croqué ces chameaux au petit déjeuner et ces arbustes sont pleins d’aiguilles très piquantes. Ils en raffolent. J’ai l’impression que les Arabes battent énormément leurs bêtes et si j’étais un âne, j’aimerais bien naître sous d’autres cieux.

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Nous voici finalement accouchés de Khartoum (ville d’environ 4,5 M d’habitant). C’est arrivé en mi-journée par 40C encore, et maudit que c’est chaud du bitume brûlant et des milliers de véhicules qui vous crachent leur suie noire au visage. Nous étions sous escorte policière puisque 60 cyclistes qui se faufilent dans une ville où la conduite automobile n’est pas règlementée c’est la mort assurée. C’est aussi le tiers monde de la conduite automobile. Après nos ablutions habituelles d’une douche incertaine, nous voici à la recherche d’un restaurant, mais cette fois-ci pas du local puisque 50% des cyclistes sont tous malades de vomissements ou de l’autre chose par le bas et nous voulons nous rendre au centre-ville pour bénificier d’une certaine salubrité (mais nécessairement plus cher). Un truc NE MANGEZ PAS DE SALADE ou de LÉGUMES FRAIS point à la ligne et vous courez la chance de survivre 2 semaines de plus. Bon la journée de congé va se passer comme à l’habitude. La douche, le déjeuner, puis la course pour laver le linge et préparer les bécanes pour demain 05:ooh.

Je vous reparle de l’Éthiopie puisque nous roulons 3 jours ou quatre pour nous y rendre, MAIS internet ce n’est vraiment pas certain avant Addis-Abeba dans quelques semaines.

Merci de vos commentaires assidus, lâchez pas ça fait du bien vous lire. Aurevoir et grosses bises

Publié par : blogtourafrique | 2009/01/25

Le Soudan

Aussitôt que j’ai mis les pieds au Soudan à Whadi Halfa, je savais, du moins je sentais, que mes émotions de cyclistes commençaient. Les routes sont p1000746-640x4801épouvantables et sans attrait. De la planche à laver tous les jours et  du sable partout partout pas grand chose à se mettre sous les yeux non plus. C’est normal c’est un désert mur à mur. La température pour cette intro soudanaise, au dessus de 35C. Je ne vais pas vous chauffer les oreilles avec mes jérémiades, mais juste vous dire que j’ai pris ma leçon d’humilité.

Le mignon fond vaporeux p1000728-640x4801que vous voyez sur cette prochaine image, ce sont les tonnes de poussière que les camions soulèvent au passage. C’est la quasi-suffocation à chaque fois. Comment je m’en suis tiré? Mal, puisque j’ai surchauffé et je me suis payé une cuite de dirrhée due aux électrolytes débalancés. Bons assez des petits bobos. Aujourd’hui ça va bien et je suis prêt pour un nouveau départ sur Khartoum. Quatre jours, mais il semble que ce soit pavé, gracieuseté des Chinois très présents au Soudan (le pétrole). Que je les aime ces Chinois

Ici bas le mignon rafiot avec lequel nous avons traversé le Nil pour nous rendre à Dongola. Petite ville poussièreuse sur terre battue et qui se transforme en immense bourbier à chaque année pendant la courte saison des pluies. Je vous le dis nous SOMMES TRÈS BIEN CHEZ-NOUS et je vais continuer à pelleter de la neige et aimer ça pour le reste de mes jours.p1000753-640x4801

Ici un petit garçon et son père très fier de nous faire voir son fils sur son âne

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Michel un de ces matins difficiles sur l’autoroute de la poussière dans les premiers jours au Soudan.

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La photo du haut sont des travailleurs soudanais que j’ai croqué en passant, ils étaient là à attendre que le contremaître vienne leur dire quoi faire et il faisait une tempête de sable. Difficile d’être plu soumis que ça, quand je pense à nos travailleurs syndiqués et leurs conditions de travailleurs rois c’est pas possible les écarts. Pourtant ce sont des êtres humains aussi. Je vous reparle à Khartoum, mais il devient très difficile d’accomplir lors de nos congés les réglages blogue puisqu’il faut aussi se laver, cette fois-ci au boyau, laver nos vêtements, nettoyer nos bécanes, manger, dormir, trouver un café internet, et finalement se préparer pour le lendemain 145 km au programme.

Merci beaucoup de vos commentaires assidus et intéressants, mais il m’est impossible d’y répondre par manque de temps. Mes salutations et grosses bises

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