Dans mon petit siège a l’étroit d’un MD11 de la compagnie KLM, je vole vers Amterdam, sur un vol sans problème et des plus agréables. Je n’ai même pas senti de turbulences tellement s’était cool. Chose faite et à 2h du matin heure de Montréal me voici dans un aéroport d’envergure gigantesque (skhiphol) avec ses services de trains et de tramways directement dans ses entrailles,qui vous emportent dans des directions aussi variées qu’inconnues.Dorval est de la préhistoire par comparaison, imaginez ils se chicannent depuis que je suis né sur le partage des coûts et rien ne se fait, tandis que d’avoir son pays vous n’attendez pas les graines qui tombent de la table du grand frêre, vous vous assumez comme peuple et vous faites des choses. Alors, me voici en pleine ville d’Amsterdam avec des bicyclettes partout, un temps gris et des petits pubs (celui où je me trouve date de 1606) où résonnent les rires de clients grisés d’alcool dans une atmosphère de fête. Des canaux séparent les différentes artères, ici je parle de beaucoup de canaux avec des péniches que des gens habitent à l’ànnée et qui décorent ces eaux quasi stagnantes. Il a neigé ici à Amterdam, fait rassisime et il fait relativement froid.
Dans ce centre ville il y a aussi le »red sector » sur lequel je me suis égaré pendant ma randonnée. Des filles qui s’affichent dans des vitrines offrant leurs corps défraîchis pour quelques euros. Pas beau à voir. Je ne ferai pas le procès de la prostitution ici ce matin, mais cette forme-ci de vente de steak haché, me déplaît au plus haut point. Je quitte mes commentaires sur cette belle ville en vous affirmant que les gens ici sont des plus acceuillant.
LE CAIRE 2 heures du matin, le portes s’ouvrent sur des odeurs de verdure et de fraîcheurs matinales. On se précipite sur les douaniers pour en finir de ces longues heures de brassage aérien pour finalement se faire retourner vers une banque de distribution des visas (faut bien payer notre droit d’entrée au seigneur du moment) et nous voici de retour en ligne vers notre douanier à l’air bovin. Sur le chemin de l’hôtel les bicyclettes arrimées sur le toît de la camionnette arrachent pa le vent et se retrouvent au beau milieu de l’autoroute où la circulation se fait rare puisqu’il est 3 h.Pas de dommages, juste de la frustration et la certitude que nous n’en avons pas eu pour notre argent.
Bon je vous épargne les derniers détails mais nous voici au lit à 5 heures et la réunion commence à 8 heures. On se rencontre tous au déjeûner sans se connaître des accents de partout des grands des petits de vieux de jeunes , je dirais que la fourchette s’étend de 18 à 70 ans mais tous extrêmement motivés. Après l’atelier mécano où tous les vélos sont remontés et vérifiés par Patrick le British avec l’accent des plus certain, un as de mécanicien nos allons faire un essai sur route de 40 km histoire de tester les bolides et de nous familiariser avec le terrain. C’est le choc à plusieurs étages. Les rues sont épouvantables imaginez les chemins du Québec au printemps mais pires, imaginez aussi des milliers de voitures qui zigzaguent ou bon leur semble avec des klaxons par milliers des vaches et des ânes avec des brouettes qui font aussi parti du décor, de la merde de je ne sais pas quoi partout , mais là n’est pas le meilleur. Disons que l’on passe dans un petit village que moi j’appelle un bidonville, un bruit d’enfer y règne des ânes des cochons de vaches du monde partout des voitures qui klaxonnent à fond la caisse des débiles au volant comme c’est pas possible, des canaux en face des demeures font office d’égout à ciel ouvert, avec dedans des immondices qui flottent, des rats qui y nagent allègrement et un confrère cycliste me dit y avoir vu une vache morte. Faut voir tout ça avec des yeux différents sinon c’est pas supportable. Là c’est le moyen âge.
Demain nous décollons des pyramides pour une trotte de 138 km et toute la semaine nous allons égrainner les km pour nous rendre à LUXOR, la vallée des Rois.
À bientôt
Alors, si je veux pas manquer mon avion pour le Caire je suis mieux de me grouiller le…..